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Lycéen poignardé à Bourges : garde à vue prolongée pour l'agresseur



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Choqués, les élèves et les enseignants avouent ne pas comprendre comment un ter drame a pu se produire. Une cellule de soutien psychologique a été mise en place au lycée Marguerite-de-Navarre à Bourges, devant lequel un élève de 17 ans a été mortellement poignardé mardi midi par un autre lycéen. L'agresseur présumé, un élève de terminale scientifique âgé de 18 ans, a été interpellé et placé en garde à vue peu après l'agression.
Sa garde à vue va être prolongée de 24 heures et une information judiciaire devrait être ouverte «a priori jeudi», précise le vice-procureur de Bourges, Alain Zakrajsek. Le jeune homme sera ensuite présenté à un juge en vue de sa mise en examen.

La rectrice de l'académie, Marie Reynier, s'est rendue sur place mercredi, vers 8 heures. «C'est un drame terrible qu'un de nos lycéens a perdu la vie et qu'un autre l'a sans doute gâchée», a-t-elle déclaré à la presse. Elle devait rencontrer l'équipe éducative de ce lycée de 1 200 élèves situé dans le centre-ville, à la bonne réputation, «pour leur dire que nous étions à côté d'eux». «Une cellule d'accueil, dispositif que nous connaissons trop bien, a été mise en place», a ajouté la rectrice de l'académie d'Orléans-Tours.

Une dette d'une quizaine d'euros
Selon plusieurs élèves interrogés sur place, l'origine de l'altercation entre les deux lycéens serait une dette d'une quinzaine d'euros pour l'achat d'un bonnet. Mehdi, 16 ans, interne comme l'auteur des coups de couteau, «ne comprends pas comment il a pu faire ça». «Il se sentait plus fort que les autres mais ce n'était pas le genre à porter un couteau. Il a ruiné deux vies». Selon Raphaël, élève de section STG comme la victime, «il y a eu une embrouille, il lui devait 15 euros pour un bonnet et ça a dégénéré». Pour un autre élève de 15 ans, qui requiert l'anonymat, les deux garçons étaient plutôt amis. «Ca m'a vraiment choqué, il (l'agresseur) était quelqu'un de posé, j'étais effondré d'apprendre que Redha était mort».

«On ne comprend pas, on est abasourdis, poursuit le proviseur, Yann Massinat. Ils n'étaient pas ennemis, rien ne pouvait laisser supposer ce genre de choses». Selon lui, l'auteur des coups de couteau mortels n'est «pas un ange», mais n'est «ni un voyou ni un délinquant». «Ce sont deux élèves sans problèmes a priori, c'est la plus grande suprise pour tout le monde, personne ne comprend», a-t-il ajouté, précisant ignorer si l'adolescent était entré dans l'établissement avec le couteau.

Le procureur, Vincent Bonnefoy, a ajouté que le casier judiciaire de l'agresseur est vierge. La victime a reçu au moins deux coups de couteau, à l'aine et au visage. Après avoir perdu beaucoup de sang en raison de sa blessure à la jambe, le jeune homme a succombé à ses blessures à l'hôpital de Bourges mardi en fin d'après-midi.
 
 
 
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Sandrine L.
http://amourdenfantsetief.blogspot.fr   
   
 
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